Enfant

Avec les enfants, après une première consultation en présence de l’accompagnant, nous déterminerons ensemble des modalités de travail les plus appropriées.

Il peut s’agir de :

  • Séances parent-enfant,
  • Couple parental/parent seul,
  • Enfant seul.

Les enfants sont reçus dans l’espace ludique du cabinet où ils pourront mettre en scène et traiter leurs préoccupations à travers le jeu symbolique (playmobils, poupons, camions, dinette, dessin, pâte à modeler, etc.).

Dans le cas d’une psychothérapie individuelle vous serez régulièrement sollicités pour des séances avec votre enfant durant lesquelles chaque participant sera invité à parler de l’évolution de la situation.

En cas de séparation, les parents peuvent être reçus ensemble ou séparément.

Pourquoi est-ce différent de la psychothérapie d’adulte ?

Les enfants sont autant attachés au bébé qu’ils ont été qu’au grand qu’ils sont en train de devenir. Ils oscillent entre conduites régressives et besoin d’indépendance. Cette inconstance infantile est parfois difficile à suivre pour l’entourage comme pour l’enfant. Naître, marcher, devenir propre, se faire des copains hors de la sphère familiale sont des conquêtes cruciales et incontournables du développement de l’enfant. Cela ne se fait pas sans heurts ni résistance. Et parfois, ça déborde.

Comme tout être humain, les enfants sont des êtres pulsionnels. Agitation psychomotrice, désorganisation, agressivité sont autant d’expression psycho-corporelles d’un débordement affectif. Les évènements extérieurs (école, vie familiale) comme les éprouvés internes (amour, rivalité, colère, angoisse d’abandon) désorganisent celui qui y est soumis mais également tout le système familial.

C’est pourquoi les thérapies d’enfants, ne doivent pas isoler l’enfant avec son symptôme. C’est une affaire de famille, de lien, d’amour dont il faut prendre soin, en restaurant la place et la singularité de chacun.

Parce que les enfants ne maîtrisent pas aussi bien le langage que les adultes, le travail thérapeutique avec eux s’articule autour d’échanges ludiques.

Pour s’exprimer l’enfant sollicite son corps tout entier. Il est traversé par des émotions, des souvenirs, des angoisses qu’il peut difficilement comprendre, encore moins verbaliser. Le jeu symbolique (faire semblant), le dessin, la pâte à modeler et autres matériaux sont autant de supports lui permettant de représenter son monde interne.

Les mises en scènes et productions imaginaires ne sont pas à interpréter au pied de la lettre. Autrement dit, ses jeux ne représentent pas forcément ce qu’il vit à la maison.

Les productions de l’enfant sont à accueillir comme on interpréterait un rêve chez l’adulte : l’enfant traite de ce qu’il désire, ce qu’il espère, ce qu’il craint, ce qui l’effraie ou le fait souffrir en revisitant les histoires qu’il connait (contes, dessins animés, jeux vidéos). Par le jeu l’enfant construit ses propres réponses, stratégies, éléments de compréhension d’un monde qui l’intéresse mais parfois lui échappe.

Pendant les séances l’enfant joue mais c’est du sérieux !

L’évaluation (échelles et tests)

Il est possible que vous, parents, ou certaines institutions demandent une évaluation psychométrique (QI) à des fins d’orientation scolaire par exemple.

Le bilan psychométrique nécessite l’utilisation rigoureuse d’outil spécifiques (WPPSI,WISC). Il est couteux et ses conséquences sont non négligeables dans la réalité de l’enfant (orientation scolaire et professionnelle) comme dans sa vie psychique (estime de soi). C’est pourquoi il doit être pratiqué par un professionnel spécialisé dans ce domaine. Si telle est votre demande, je pourrais vous orienter vers un confrère dûment formé à la pratique des bilans.

Les principales problématiques que je rencontre

  • Difficultés de séparation, anxiété,
  • Trouble du Sommeil,
  • Agitation psychomotrice, colère, agressivité,
  • Trouble de l’alimentation,
  • Énurésie ou encoprésie,
  • Manque de confiance en soi, timidité excessive, repli,
  • Troubles du langage,
  • Difficultés scolaires.